Le quotidien, la fenêtre
Le quotidien, la fenêtre. Elle s’ouvre sur un chemin. Et le monde chante, pleure, se transforme sans cesse. « On n’entre pas deux fois dans la même rivière. » L’homme change, l’eau coule. On peut y rêver, on peut s’y noyer, on peut aussi prier. Les hommes sont bons, quelque part au fond. Parfois ils oublient Qui ils sont, la nature le leur rappelle constamment. On ne voudrait pas l’oublier, on voudrait pouvoir aimer. Ici, là-bas, on n’y arrive peut-être pas. On tombe, puis on se relève.
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Un champ, des hommes. Ils mangent des fèves à l’eau salée. Tout simplement. Dans l’obscurité elle gronde, appelle. Le désert, le ciel et elle, la mer. Les grains de sable se soulèvent. Ils marchent. Les dunes et l’horizon s’unissent. Et eux, s’y perdent. Puis écoutent, s’éveillent. |
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