Patcha-tusan, montagne qui supporte le
Avec ses quatre mille quatre cents mètres, c’est le sommet le plus majestueux de la vallée sacrée des Incas. L’ascension est longue, ardue, agréable. Alors que les forêts d’eucalyptus emplissent l’air d’un parfum enivrant, quelques biches effrayées bondissent à notre approche. Bien plus haut, un vaste plateau se dévoile sous nos yeux. Quelques huttes isolées paraissent flotter dans les champs, dans le vent. Des vaches lèvent leur museau pour nous balayer d’un regard indifférent. Les laissant à leur ruminement incessant, nous arpentons un chemin boueux qui nous mène à un cours d’eau et à deux étangs mystérieux. C’est là que le temps s’arrête.
Le ruisseau court
De murmures m’entoure
Et dans le doute
Patiemment je l’écoute
Dans ses eaux étranges
Faut-il que je plonge |
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